La Route de l'Encens, l'Encens à travers l'histoire,

Utilisé depuis plus de 6 millénaires dans toutes les civilisations, l’encens a longtemps été transporté par caravane depuis le pays de la Reine de Saba.

Cette dernière en avait d’ailleurs offert une grande quantité au Roi Salomon.
Cette route de l’encens reliait alors les régions de production, dont fait encore partie le Sultanat d’Oman, aux différentes places où la résine était consommée : en Égypte, à Jérusalem et auprès des civilisations méditerranéennes.

Ce chemin était en fait un réseau de routes marchandes couvrant plus de 2000 kilomètres pour
faciliter le passage des caravanes qui transportaient l’encens et la myrrhe. Ce commerce a ainsi prospéré pendant plus d’un siècle et a servi de canal pour de nombreux autres échanges.

On ramenait depuis l’Inde toutes sortes d’épices parfumées, de l’ébène ou encore de la soie. Et depuis l’Afrique orientale le commerce se faisait aussi avec de l’or, des bois rares et des plumes d’animaux.

L'art de la récolte : une méthode ancestrale

Ne vous étonnez pas de retrouver ce parfum dans toute la région du Dhofar, dans les hammams ou à l’entrée des maisons pour accueillir les visiteurs.

Le sud d’Oman est, depuis des millénaires, l’un des berceaux de l’encens.

À quelques kilomètres des côtes de la mer d’Arabie et de la frontière du Yémen, des arbres sacrés poussent partout. À première vue, ils pourraient nous faire penser à des oliviers… Mais il s’agit bien du "Boswellia Sacra", l’arbre à encens.

Détendez-vous et profitez

Pour conclure ce voyage aux quatre coins du monde vous n’aurez qu’à allumer votre encens, le temps de vous
installer confortablement, d’inspirer et de laisser le parfum vous emporter vers de doux rêves parfumés.

Une récolte responsable

Le tronc blanchâtre de l’arbre cache une véritable mine d’or. Pour l’atteindre, on incise son écorce.

Le liquide qui s’en écoule se transforme lentement en larmes sous l’effet de l’air, de la chaleur et du soleil.

On recueille ensuite la sève qu’on laisse reposer quelques jours. On répète cette opération trois fois par an. L’arbre est ensuite « en repos » pendant les 3 années suivantes. Ce savoir-faire connu depuis des millénaires se transmet encore de génération en génération.

Les meilleurs arbres peuvent fournir entre 3 et 10 kilos de résine d’encens selon la
récolte.